jeudi 30 octobre 2014

La morale kantienne

Emmanuel Kant est un philosophe allemand (sans considérer que l'Allemagne n'était pas unifié à son époque). Il est né en 1724 et décédé en 1804.

Kant est concidéré, au côté d'Aristote et des auteurs de l'utilitatrisme, comme un des plus importants philosophes moraux.

 L'explication de morale kantienne semble donc très importante.

Kant ne prétend étrangement pas que la moralité se peut. Il trace seulement les conditions nécessaires à l'existence de cette dernière. Selon Kant, ces conditions de la moralité sont l'autonomie de la volonté et le respect d'un devoir.


La bonne volonté

Pour bien comprendre la morale kantienne, il faut savoir qu'elle est de l'ordre des morales dites déontologiques. C'est-à-dire qu'elle impose une condition indépendamment des conséquences et des circonstances.

Selon Kant, la bonne volonté est le seul déterminant d'une action bonne. Elle est ce qui rend l'être humain digne d'être heureux. Elle est aussi la condition de tous les biens. C'est cette condition impérative de la bonne volonté est ce qui définie la morale kantienne comme déontologique.

Kant mentionne l'importance de la bonne volonté dans les actions morales. Il soutien sa thèse par le raisonnement suivant : sans une bonne volonté aucune vertu ne peut conduire au bonheur, car toutes vertus peuvent mal agir sans une bonne volonté. (Exemple : le courage peut tuer l'innocent)

Cela dit, il est bien difficile de jugé de la volonté derrière une action. En fait, même l'agent moral lui-même ne connaît pas le motif qui le pousse d'agir. Alors, ce n'est pas l'action qui doit être jugée bonne ou mauvaise, mais bien le principe à l'intérieur de l'action.

Pour ce faire, l'agent moral doit s'imposer des lois universelles selon des contraintes extérieures de sa personne. C'est seulement ainsi qu'il sera en mesure de savoir si l'action posée est faite selon une bonne volonté ou non. Car si un individu reconnait qu'une loi est universellement bonne, il est forcément de mauvaise volonté de la violée. (Exemple, si un individu reconnaît qu'il est mal de voler, il fait preuve de mauvaise volonté de voler.)

C'est pour ceci que Kant mentionne que le respect des lois universelles est la nécessité de la bonne action, car la bonne volonté est d'agir selon la façon qu'on voudrait que tout le monde agisse.

En bref, la bonne volonté kantienne est représentée par la règle d'or. Tous les êtres conscients déterminent une façon de faire qui leur semblent juste. Alors, le viol de cette façon de faire est seulement fait par le désir de prendre avantage que tous respectent cette même façon de faire. (Exemple : le tricheur s'attend que tout le monde ne triche pas, car il considère que c'est la bonne manière d'agir. Il fait donc preuve de mauvaise volonté)

C'est donc le respect des impératifs catégoriques que selon Kant la bonne volonté s'exerce.

¨¨¨

Nous voyons donc que la morale kantienne est universelle. Citons seulement cette fameuse maxime pour le comprendre : " je dois toujours me couduire de telle sorte que je puisse aussi vouloir que ma maxime devienne une loi universelle. "

La morale kantienne est également formelle, et non matérielle. Elle est ainsi car le respect des lois universelles, ce qui définie la bonne volonté, ne prend pas en considération les conséquences de actions, ce qui font les morales matérialistes.